Difficile de ne pas puiser dans la richesse infinie de la musique classique pour exprimer davantage ses propres intentions, projets ou même émotions. Le cinéma ne fait pas exception et plusieurs compositeurs du passé se sont retrouvés projetés dans des réalisations modernes.
Beethoven n’a pas échappé à ce destin et ses créations ont été réutilisées dans plusieurs films. Orange mécanique de Stanley Kubrick en est l’un des exemples les plus parlant dans lequel la Neuvième Symphonie devient le fil conducteur de ce chef-d’œuvre et le miroir du personnage principal, Alex. Comme dans cet exemple, rarement, la musique du composteur viennois a été utilisée dans le simple but d’accompagnement. Elle a plutôt été utilisée pour mettre en valeur et enrichir le propos d’une scène.
D’autres exemples sublimes :
- Le Cercle des poètes disparus de Peter Weir (9. Symphonie, Concerto pour piano no 5 op.73)
- Le Discours d’un Roi de Tom Hooper (7. Symphonie, Concerto pour piano no 5 op.73)
- Big Fish de Tim Burton (6. Symphonie)
- Soleil Vert, Richard Fleischer (premier mouvement de la 6. Symphonie, « Pastorale »)
- Elephant de Gus Van Sant (Sonate op. 27 no 2 « au Clair de Lune » et la Bagatelle en la mineur, WoO 59, « La Lettre à Élise »)
- Le pianiste de Roman Polanski (Sonate op. 27 no 2 « au Clair de Lune »)
- Une femme mariée de Jean-Luc Godard (Quatuor op.135)
- Irréversible de Gaspar Noé (7. Symphonie)
- The Barber de Joel et Ethan Coen (Sonate op. 13, « Pathétique », Sonate op. 27 no 2 « Sonate au Clair de Lune », Sonate op. 57, « Appassionata », Sonate op. 79, Trio avec piano no. 7 op. 97)
- Fantasia, le chef-d’œuvre éternel de Walt Disney (6. Symphonie)
Federica, responsable Musicologie, site Riponne
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