L’essor des échanges commerciaux par voie maritime depuis l’Antiquité attire immanquablement les convoitises de qui sait s’emparer des biens et valeurs en transit. Le contrôle des mers pour tout pouvoir continental ou insulaire a toujours représenté un enjeu économique et géostratégique d’envergure et depuis l’ère contemporaine, un défi environnemental majeur. Trois siècles après les exploits de Barbe noire, l’absence de souveraineté territoriale en haute mer bouscule encore les règles de droit régissant les échanges internationaux.
Loin de se limiter au brigandage sur les océans, la piraterie s’exerce dans tout domaine où elle peut se répandre, surtout lorsque sa traque s’avère difficile. La cybercriminalité, considérée désormais comme la 3ème économie mondiale, déferle sur un monde bien en peine de se défendre. Les données chiffrées entourant ce phénomène ne lassent pas d’impressionner.
Si le sujet vous intéresse, ne manquez pas la série d’événements proposée par le Laboratoire Histoire & Cité qui explore cet automne l’histoire de la piraterie. Découvrez sa riche programmation de médiation en sciences historiques dont les rencontres publiques se déroulent jusqu’à la fin de l’année.
Partez également à l’abordage des documents de la BCUL qui mettent en valeur le phénomène « pirate » sous toutes ses voilures du 27 septembre au 11 octobre à l’Unithèque.