Les collections musicales de la BCUL, partenaire du Festival Bach de Lausanne
La BCUL a le plaisir de s’associer une nouvelle fois au Festival Bach de Lausanne en proposant une sélection ciblée de documents en lien direct avec le programme de cette 25e édition. Compositeurs et œuvres n’auront plus de secret pour vous !
La BCUL met la musique à l’honneur sur le site Riponne : livres, partitions, CD, DVD, revues, fonds d’archives. Plus de 124’000 documents musicaux sont à disposition du public gratuitement. Émules de Bach ou simples curieux·ses peuvent également tester deux logiciels de composition musicale ainsi qu’un piano numérique. À ne pas manquer non plus, l’offre à distance, telle que la nouvelle playlist YouTube dédiée aux musicien·nes vaudois·es : emportez la BCUL partout avec vous.
« Bach & Théâtre musical », rendez-vous du 5 novembre au 1er décembre 2023
Bach a pratiqué tous les genres musicaux de son époque, à l’exception du théâtre musical, de l’opéra donc. Et pourtant le Festival Bach de Lausanne consacre sa 25e édition à cette thématique. Pourquoi ? Parce que le cantor de Leipzig a réussi à exprimer tout son talent dramatique et lyrique dans l’ensemble de ses compositions, vocales et instrumentales : le traitement musical des textes des cantates, les évocations amoureuses, la vivacité des dialogues, le réalisme des propos, l’expression des affetti, de tous les sentiments humains, de la tendresse à la colère, catalysés souvent par la nature (par exemple la tempête dans la cantate Jesus schläft, was soll ich hoffen ? BWV 81), … des véritables scènes d’opéra.
Bach demeure fidèle aux musiques liturgiques, mais sa curiosité musicale ne reste pas indifférente au genre de l’opéra. Certaines de ses cantates, celles profanes que Bach nomme dramma per musica notamment (Streit zwischen Phoebus und Pan: Geschwinde, ihr wirbelnden Winde, BWV 201, Der zufriedengestellte Äolus: Zerreisset, zerspringet, zertrümmert die Gruft, BWV 205 ou encore Schweigt stille, plaudert nicht, Über den Caffee Cantate, BWV 211, par exemple), sont des exemples très parlants de sa maîtrise des éléments du langage musical et dramatique de l’opéra de son temps. Même les deux Passions qui nous restent de lui sont construites comme ce genre musical : alternances d’airs et de récitatifs, ensembles vocaux et choraux, urgences dramatiques et la formidable expression des sentiments humains et spirituels. Cependant Bach ne cède jamais à la tentation de les mettre au service d’actions dramatiques et il se passe du décor, des costumes, de tout ce qui pourrait évoquer une représentation scénique.
Il est curieux de constater qu’aucun de ses proches n’a pas non plus composé d’opéras. A l’exception de Johann Christian, le plus jeune des fils de Johann Sebastian Bach. Après la mort de son père, il écrira, dès sa période en Italie, quelques 25 opéras italiens. Mais il faut dire que la rupture de Johann Christian avec la tradition familiale fut plutôt signée par sa conversion du luthéranisme au catholicisme.
Découvrez notre sélection de documents pour en savoir plus sur Bach, ses œuvres ainsi que sur les compositeurs interprétés dans cette 25e édition du Festival Bach de Lausanne.
Photo : Gabrieli Consort & Players
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