Ostende: la Reine des plages
La mer du Nord, lieu de villégiature, port d’attache, refuge, source d’inspiration.
En 1834, Léopold Ier vient en vacances à Ostende pour la première fois. La reine Louise-Marie, fille de Louis-Philippe y rend son dernier soupir. Son souvenir demeure en la chapelle mausolée Louise-Marie. Léopold II, colonisateur du Congo, également bâtisseur en fait un lieu mondain vite rebaptisé la Reine des plages. Il transforme le village de pêcheurs en capitale d’été de la Belgique.
Richard Strauss, Caruso triomphent au Kursaal (le casino).
Ostende est un lieu de passage sur la route de l’Orient-Express, lieu de cure pour des artistes ou des écrivains, une chiromancienne !
Après la seconde guerre mondiale et ses destructions, les villas royales cèdent la place au tourisme de masse et ses tours de béton.
Henri Stock a transformé Ostende en cité du cinéma.
Dalida, Glenn Gould, Nina Simone, Jacques Brel, Aznavour, Arno ont connu de grands succès au Kursaal reconstruit.
Balzac grand amateur d’Ostendaises (les huîtres) – il s’en faisait livrer par centaines – a écrit Jésus Christ en Flandre, dédié à Ostende.
James Ensor, Léon Spilliaert acteurs majeurs de l’expressionnisme belge, nés tous deux à Ostende, sont célébrés au musée.
Victor Hugo, Charlotte Brontë, James Joyce, Nicolas Gogol, Kandisnsky, Karl Marx, Einstein, Stephan Zweig, Marvin Gaye y ont séjourné.
Bashung, Ferré l’ont chantée.
L’ombre d’Arno, lui aussi né à Ostende, disparu il y a un an hante et hantera la ville encore longtemps.
Ne manquez pas l’exposition dédiée à Léon Spilliaert à la Fondation de l’Hermitage à Lausanne jusqu’au 29 mai
Nous avons sélectionné des romans, guides, documentaires, films, cd à découvrir dès le 1er mai à l’entrée de l’Agora du site Riponne.
Léon Spilliaert Avec la mer du Nord jusqu’au 29 mai
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